Question sur le corpus : Quelles images des médecins les auteurs livrent-ils ?

Dans ce corpus quatre textes sont rassemblés d’auteurs et d’époques différents. Les Médecins, L’Amour médecin et Knock ou le triomphe de la médecine sont tous d’argumentation indirecte alors que l’extrait des Œuvres diverses de M. Cyrano de Bergerac est d’argumentation directe. Le texte de Jean La Fontaine est un apologue, celui de Cyrano de Bergerac est une lettre ouverte et ceux de Molière et de Jules Romains sont des pièces de théâtres. Ainsi tous ces auteurs font le blâme du médecin à travers ces extraits. En quoi ces textes contribuent-ils à montrer une mauvaise image des médecins ?
Des usurpateurs escrocs manipulateurs commanditeurs de la mort
Des médecins ridiculisés portés en dérision
L’incompétence et les soins abusifs des médecins
Texte 1 : « Tant-pis » et « Tant-mieux » noms ridicules qui témoignent de leur incompétence ni l’un ni l’autre n’arrive à se décider quant aux soins et à l’état du malade : « Tous deux s’étant trouvés différents pour la cure. ». Ils sont en désaccord même une fois que le patient est mort. Chacun veut prouver qu’il a et avait raison « Il est mort ; je l’avais bien prévu. » dit Tant-pis alors que Tant-mieux pense le contraire « S’il m’eût cru,… il serait plein de vie. ». Leurs pensées montrent pourtant qu’ils ont tous deux torts.
Texte 2 : champ lexical de la mort : « condamné » « le poignard sur la gorge » « funeste » « meurt » « fosse »… allégorie de « la Mort » antithèse accentuée par la comparaison « Quand je m’attriste de me sentir comme un glaçon … ses remèdes étendraient ce grand feu.» Le médecin est désigné comme un voyant, terme péjoratif par l’emploi de « leurs présages ». Ceci prouve également que leurs médecine est aléatoire voire meurtrière : « la souplesse de leur art les oblige de condamner tous leurs