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Question corpus: quels sont les 3 points communs des textes suivants; thèrese raquin, d'emile zola; la femme de paul, de guy de maupassant; une belle journée, d'henri céard? leurs différences?

486 mots 2 pages
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Le corpus synchronique que nous avons à l'étude traite de parties de campagne dans les extraits de romans et de nouvelles réalistes et naturalistes du XIXème siècle: Thérèse Raquin de Zola, Une belle journée de Céard et La Femme de Paul de Maupassant.
Quels sont les points communs de ces trois textes? Leurs différences?

Tout d'abord, le thème de la partie de campagne, très en vogue à la fin du XIXème siècle, est omniprésent dans ces trois extraits romanesques. Ainsi, l'épisode du dimanche constitue un point d'orgue au roman de Zola lorsque Thérèse et Laurent décident d'assassiner Camille lors d'une partie à Saint-Ouen. De même, le récit de "La Femme de Paul" se situe "aux abords de la Grenouillère", café-bal flottant amarré dans l'île de Croissy, près de Paris, un des lieux favoris des canotiers et amateurs de plaisir de la moitié du XIXème siècle. Enfin, Une belle journée, relate le projet d'aller déjeuner sur l'herbe, à la campagne avec "les souffles de la rivière", "sur la seine" chez Zola, "le bras rapide, plein de tourbillons, de remous, d'écume, roule avec des allures de torrent" chez Maupassant pour qui l'eau est un motif obsessionnel, ou encore "les flots d'argent d'un fleuve féérique", "une petite rivière" chez Céard.
D'autre part, la description naturaliste caractérise l'ensemble du corpus avec néanmoins une différence au niveau de la nature représenté: si Zola et Maupassant décrivent de manière réaliste une nature laide, c'est une belle journée qui est peinte par Céard. La description de la "gargote puant la graisse et le vin"(...) "la friture et la poussière" et du bruit criard de la foule (...) et des chansons lamentables des orgues de Barbarie" fait écho à celle de la Grenouillère "à la cohue furieuse et hurlante (...) aux ruisseaux poisseux", où l'on sent "toute la moisissure de la société parisienne". Ces descriptions crues et triviales contrastent avec les accents poétiques et romantiques de la peinture de la belle journée de Céard "le ciel

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