question de corpus chacun sa chimère
Le texte est un extrait du chapitre VI du recueil Spleen de Paris de Charles Baudelaire , un poète français né à Paris le 9 avril 1821, bien connu pour détacher la poésie de la morale, nommé Chacun sa Chimère, qui fut publié en 1862 et dans lequel l’auteur décrit son mal de vivre par l’ allégorie d’une rencontre avec un cortège d’hommes portant des chimères sur leur dos.
Dans ce texte, une vision irréel est donnée d’emblée par l’auteur, celle des hommes courbés qui portent des Chimères sur leur dos, c’est confronter plusieurs caractéristiques réel différentes en un même individu qui fait apparaître le fantastique. De plus, le paysage lunaire : infini, incolore, vide et tout simplement, la présence de Chimères : ces monstres fabuleux à tête de lion, corps de chèvre et queue de dragon accentue le coter fantastique du texte.
Baudelaire, l’auteur du texte, éprouve un mal être de vivre qu’il représente par l’allégorie de ces hommes faisant corps à corps avec des chimères qu’ils portent sur leur dos sans même réaliser le poids de celle-ci qui cependant, les accable tout de même « plusieurs hommes qui marchaient courbés », il dénonce la vie accablante que les hommes subissent et supportent sans même s’en rendre compte. L’auteur utilise une représentation très fantastique afin de représenter son mal de vivre, ce texte nous propose donc une rencontre fantastique avec le poète.
Baudelaire exprime son mal de vivre, son désespoir, sa mélancolie, son Spleen par son allégorie de la condition humaine qu’il dresse dans ce texte. Il éprouve ce mal être, comme bien d’autres hommes mais qu’il décide d’exprimer dans ce poème, ce texte sert à montrer cette lourdeur, il dévoile cette difficulté, la dénonce même.
Ce récit en prose est un poème car tout d’abord, il prend une forme très incantatoire, il est rythmé, la prose de Baudelaire parait très musicale. L’utilisation d’anaphores, de nombreuses images et de métaphores donne une puissance