Question sur corpus- le roman
Les trois textes qui sont proposés traitent tous du regard de la société sur les femmes du peuple, on essayera de montrer comment les auteurs jouent sur les registres et sur les points de vue du narrateur pour nous faire ressentir un sentiment d’affection et de pitié pour ces femmes socialement défavorisées.
Dans le texte A, qui est un extrait du roman Les Misérables par Victor Hugo, publié en 1862, on assiste à la dégradation du personnage principal ( ?), Fantine. Cette dernière vas tout donner pour assurer un mode de vie convenable a sa fille Cosette, en allant jusqu’ à se faire « fille publique ». Cet extrait illustre donc bien la pression que peut créer la société sur une femme. En effet, on peut observer un registre pathétique comme par exemple à la ligne 18 : « Elle passait des nuits à pleurer et à songer », ou encore à la ligne 15 : « Elle rapiéçait son corset, vieux et use, avec des morceaux de calicot qui se déchiraient au moindre mouvement ». L’emploi de ce registre nous implique dans ce qu’est entrain de vivre Fantine, on ressent son désespoir. Le texte B, qui est l’incipit du roman Mort a crédit par Louis-Ferdinand Céline et publié en 1936. Dans cet extrait le personnage principal, Ferdinand, qui est médecin, n’a pas pu sauver la concierge, Madame Bérenge, et cela le rend triste car ils étaient amis. En effet, le registre est globalement pathétique comme nous le montre l’expression « Et puis voilà… Et puis tant pis.» (Ligne 12) ou encore les surnoms affectifs comme « ma vieille Bignolle » (Ligne 31). Cependant, on observe également un aspect tragique, et notamment par le fait que la mort soit omniprésente dans cet incipit. Le texte C, qui est l’incipit du roman La vie devant soi, par Romain Gary et publié en 1975. Il raconte la vie du petit Momo, un jeune garçon arabe élevé par un nourrisse juive, qui s’avère utiliser l’enfant pour gagner de l’argent, ce qui