Qui a le pouvoir ?
Le pouvoir n’appartient pas toujours à celui qui le détient.
Mais « Qui a le pouvoir ? »
Avoir la capacité ou la possibilité de réaliser, telle est la définition du pouvoir. Celui-ci peut se réaliser, puisque idéalement dans une constante recherche de liberté, au détriment ou avec autrui. C’est donc dès lors que pourra se différencier l’état naturel de l’état civique. Lorsque le premier déterminera le pouvoir par la puissance afin de maximiser ou minimiser, selon les cas, les libertés individuelles. Alors que dans le second, les objectifs s’orienteront vers une liberté collective de part la création d’une société. Se pose alors donc plusieurs questions vis-à-vis de ce passage entre ces deux états. Tout d’abords un problème de profits, suite au renoncement de certaines de ses libertés individuelles. Ensuite un problème de confiance, ne connaissant l’autre, il serait plus que banal que de douter de son investissement « libre ». Celui possédant le pouvoir sera t-il celui arrivant à répondre à ces problèmes, de part la simple force, physique ou morale ? L’état naturel étant difficilement universellement et librement bénéfique, puisque possible, nécessiterait la création d’institutions, à l’image de l’Etat, entrainant de nombreuses controverses, de par sa légitimité et la séparation des pouvoirs, mêmes si selon un régime particulier.
Tout cela pouvant dans un premier temps, le pouvoir étant une relation, se résumer à la question de la majorité vis-à-vis d’une minorité ou encore de dominant vis-à-vis de dominés, les premiers étant les détenteurs de ce bien tant prisé chez chacun des vivants.
Ne serait-ce pas aussi, de par la création d’institutions certaines, possible de faire de ce « précieux » qu’est le pouvoir un bien collectif afin de satisfaire un maximum d’individu, puisqu’idéalement la totalité ?
Mais ce que l’on pourrait considérer comme évolution, citée précédemment, est-elle vraiment bénéfique, ou n’est-ce qu’une vaine et utopique