Est-ce que l’on dit oui au changement?

La majorité des pays qui se sont séparés l’ont fait parce qu’ils n’avaient pas de bonnes conditions de vie ou parce qu’ils cherchaient à protéger leur identité. Ils souhaitaient offrir aux générations futures un mode de vie avec la même langue. Tous se sont battus pour atteindre leur objectif. Quel pays ne voudrait pas avoir son autonomie et les pouvoirs qui s’y rattachent ? D’autres peuples sont toujours en négociation, telles que les Flamands en Belgique ou le Québec au sein de la fédération canadienne. Aujourd’hui, on se demande si le Québec devrait se séparer du Canada ? Pour ma part, je crois qu’il serait bénéfique pour le Québec de se séparer, car je crois qu’à long terme, la langue française et notre culture seront menacées. Si la tendance se maintient, dans un avenir pas si lointain, notre culture risque d’être sérieusement menacée.

La première raison qui m’amène à croire que la séparation serait bénéfique pour la société québécoise concerne l’aspect identitaire. Dans l’ensemble du Canada, la communauté francophone représente une minorité et le gouvernement fédéral ne nous reconnait pas de statut particulier. Le gouvernement canadien n’a pas vraiment d’intérêt à développer la culture québécoise, car il ne s’identifie à celle-ci. Notre langue française est le fondement de notre identité et nous devons la préserver car pour le Canada, nous sommes une minorité parmi tant d’autres. Notre souveraineté serait un projet commun et favoriserait la solidarité et la construction d’une société basée sur nos propres valeurs. En étant plus solidaire, nous pourrions être un pays encore plus fort. Un exemple de la régression de la langue française est la situation dans la ville de Montréal qui est de plus en plus anglophone et ou il est de plus en plus difficile de travailler et de se faire servir en français. La population francophone a diminué, le taux d’immigration a augmenté et ces nouveaux arrivants savent qu’il est plus