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Recherche et approche critique de l’information
Depuis la création de la CECA, ancêtre de l’Union Européenne, il semble important de souligner que parmi les grandes réalisations de l’Union Européenne, le maintien de la paix entre les états membres est une priorité. Ainsi pendant plus de 60 ans, aucune guerre n’a éclatée au sein de l’Europe et les conflits se sont toujours réglés pacifiquement selon Florence Ducroquetz 1.
Ainsi il semble pertinent de rappeler le contexte des élections au parlement européen de 2014. En effet, selon OXFAM2, la crise économique mondiale a particulièrement touché les pays du sud de l’Europe. Par conséquent, d’importantes mesures d’austérité ont été mises en place dans ces pays, ce qui a entrainé une baisse de leur confiance concernant l’Union Européenne.
Ainsi selon WIKIPEDIA : « Elections européennes 2014 »3 : « le pourcentage des Grecs approuvant les politiques européennes est ainsi passé de 32 % en 2010 à 19 % en 2013 ; en Espagne, il a baissé de 59 % en 2008 à 27 % en 2013. ». De plus, selon Courrier International 4dans un sondage de 2012 : « La chute de confiance la plus spectaculaire s’est produite en Espagne avec 72 % des habitants qui "tendent à ne plus croire en l’Europe" »
Le journal The Guardian 5annonce alors : « "Les chiffres fournis par Eurobaromètre soulèvent des questions fondamentales sur la légitimité démocratique de l'UE après la pire crise qu’elle ait connue depuis sa création [1950] ».
Ce contexte démontre donc une montée en puissance des partis populiste anti-union européenne qui était prévisible et s’est vérifiée lors des élections européennes du 25 Mai 2014 :
Dans 28 états membres de l’Union Européenne les forces de droite sont arrivées en tête, on peut prendre l’exemple des Pays- Bas, de l’Autriche, ou encore de la France.
Nous pouvons prendre l’exemple de la France, avec le Front National, obtenant 26% des voix selon la fondation ROBERT SCHUMAN6.
C’est donc par une