Racine phèdre actev scène7 commentaire
Jean Racine, dramaturge du xvIIème s écrit Phère en 1677. Cette tragédie raconte l'histoire de l'amour inadmissible et incestueux de Phèdre, la femme de Thesée pour son fils Hippolyte. Dans cette scène, Phèdre vient avouer la vérité à son époux avant de se donner la mort.
Dans un premier temps, nous étudions une mort sur scène qui permet le dénouement dans le respect des règles classiques.
Phèdre est dans l'urgence de vouloir dire la vérité avant de mourir. Elle utilise le mode impératif. Thésée va écouter sa condession. La culpabilité de Phèdre est appuyée par la tournure "c'est moi qui". Celle-ci se compare à "une souillure", ce terme signifie sa honte. Elle ce dévalorise en utilisant les mots >. Puis , elle relate les faits et justifie la mort qu'elle se donne, exemple avec le vers suivant:
"J'ai voulu devant vous, exposant mes remords,
Par un chemin plus descendre chez les morts".
Le dénouement de Phèdre respecte le vraissemblable et la bienséance. Sa mort est logique. elle utilise le poison pour se suicider. Les règles de mort sur scène sont donc respectées.
"J'ai pris, j'ai fait couler dans mes brulantes veines,
Un poison que Médée apporta dans Athènes".
Ensuite, nous pouvons observer une confession qui dérive vers le plaidoyer et qui est également un chant funèbre.
Phèdre se sent coupable et rejette sa faute. Elle accuse "le ciel" d'avoir"mis dans son sein une flamme funèbre". Lé feu évoque sa souffrance. Elle accuse aussi les "dieux" d'étre tombé amoureuse de son beau-fils.
Phèdre a tendance à transférer la faute sur OEnone, "la détestable OEnone a conduit tout le reste". Enfin, elle cache certains faits.
Nous pouvons par ailleurs remarquer chant lexical funèbre. Nous avons un exemple de la tristesse majestueuse des vers de Jean Racine.
Dans cette scène, les alexandrins sont réguliers aavec des anaphores musicales qui marquent les étapes du poison qui circule dans ses veines. Dans les vers 17 à 20 ,
"Déjà jusqu'à