Rapport de la charcuterie
2 0 11 - 2 0 1 2
Editorial epuis plus d’un siècle, notre profession propose au consommateur une variété de produits qui, tous issus de nos traditions culinaires séculaires, gardent une « côte d’amour » très élevée (99.2 % de ménages acheteurs en France). Le plaisir et la convivialité de la charcuterie continuent d’être plébiscités.
Pour renforcer cette image, nous lançons en 2012 la marque « SAVOIRFAIRE CHARCUTIER FRANÇAIS ». Elle personnifie notre volonté collective de mener une politique de qualité supérieure afin de répondre aux besoins du marché français et de développer les exportations tant en Europe que dans le reste du monde. Les progrès continus en matière de goût, de nutrition, d’environnement et de sécurité sanitaire nous permettent de développer notre offre faite de tradition et d’innovation.
Depuis plus d’un an, nos entreprises doivent faire face à une situation économique très difficile, prises entre la hausse de leurs coûts (avec des taux d’augmentation « astronomiques » de plusieurs pièces de viandes et d’abats utilisées dans nos recettes) et le refus quasi systématique de leurs plus importants clients français de prendre en compte les révisions de tarif, et ceci en dépit de la loi LME.
Notre industrie, qui transforme 70 % de la production porcine française, est un employeur important dans de nombreuses régions et primordial pour l’élevage et l’abattage qui nous fournissent. La FICT a, dans les derniers mois, plusieurs fois sonné l’alerte et attiré l’attention sur les disparitions d’emplois sinon d’entreprises alors que nous devrions mobiliser des moyens vers de nouveaux marchés et de nouveaux modes de vie.
Nos entreprises et nos produits ont un potentiel de développement sur les marchés national et européen ainsi que sur plusieurs marchés hors
Europe. Aussi il est nécessaire que les pouvoirs publics français deviennent de véritables partenaires de nos entreprises