Le rapport des humanistes au corps humains

Introduction : L’humanisme est un courant culturel européen, trouvant ses origines en Italie, principalement autour de Florence, qui s'est développé à la Renaissance. Au début de ce mouvement, les savants ont commencé à accorder plus d’importance au corps humains en pratiquant des dissections sur des cadavres. A l’Antiquité, l’anatomie décrite par Galien (médecin grec, considéré comme un des pères de la médecine), en se basant sur la structure du singe, comportait plus d’erreurs que de vérité. La dissection était formellement interdite pendant milles ans, aussi bien dans les pays chrétiens que ceux de religions différentes, ce qui a rendu impossible tout progrès de la médecine. L’art s’est également développé avec l’homme qui sera mis en valeurs par les artistes. Nous allons analyser la question des rapports des humanistes au corps humains en développant 2 parties. I/Une vision médicale du corps humains Au 16e siècle, Les Humanistes se passionnaient de savoir, avec la question du fonctionnement de l’homme. De nombreux savants observent les phénomènes de la nature et font des expériences pour chercher à les expliquer ; un véritable esprit scientifique est en train de naître. Une nouvelle vision de l'homme et du monde, à l'origine de la science moderne s'ajoute au XVIème s. ainsi qu'une soif de connaissances, qui conduit à une nouvelle curiosité pour le corps humain et à une remise en cause des connaissances anatomiques et physiologiques transmises jusque-là. Pendant le Moyen Age et au début de la renaissance, les dissections étaient totalement interdites par l’Eglise, on ne devait pas toucher au corps sacré. Cela a empêché pendant très longtemps tout progrès de la médecine. Les autorités civiles et religieuses des villes italiennes comme Florence, ont compris que la dissection permettra de faire des progrès dans la médecine tandis que dans d'autres villes, les dissections sont encore rarement autorisées