Recherche
Il entre dans les ordres en 1733 et devient abbé de Mureau. Pour les deux frères philosophes, la fonction d’abbé n’était qu’un titre. Ayant renoncé au sacerdoce, Condillac se consacra à la réflexion et à la philosophie et mène une vie mondaine.
Arrivé à Paris, il fréquente le salon de Madame de Tencin et rencontre Denis Diderot et Jean-Jacques RousseauN 1, avec lesquels il se lie d’amitié. Grâce à sa prudence et à sa retenue, les relations de Condillac avec les Philosophes des Lumières ne nuisent pas à sa carrière.
Il étudie les métaphysiciens modernes, surtout John Locke ; publie, à partir de 1746, plusieurs ouvrages de métaphysique aussi remarquables par la nouveauté des idées que par la clarté du style, qui attirent l’attention sur sa doctrine, le sensualisme. En 1749, il est élu à l’Académie de Berlin.
Il est envoyé en 1757 à Parme pendant 9 ans pour éduquer l’infant don Ferdinand, alors âgé de 7 ans. En 1768, il quitte l'Italie après avoir consciencieusement rempli sa tâche, revient se fixer en France mais se retire de la vie mondaine, refusant d’éduquer les trois fils du Dauphin Louis-Ferdinand.
Il est néanmoins admis à l’Académie française en 1768, et reçoit en 1777 du gouvernement de Pologne la mission de rédiger une Logique classique pour la jeunesse du pays.
Il termine sa vie au lieu-dit de Flux, dans une petite propriété1 qu’il avait achetée près de Lailly-en-Val dans l'ancienne province de l'Orléanais, où il meurt le 3 août