Relation pouvoir legislatif et pouvoir executif en droit camerounais
De manière générale, le divorce apparaît comme une entorse à la vie d’un couple légalement marié ; cependant pour y parvenir une partie doit prendre l’initiative de porter devant une juridiction compétente le litige né, avec à n’en point douter, autant de preuves à l’appui de sa demande pour soutenir cette action.
Quelle serait la voie à suivre en cas d’abandon de foyer conjugal pour divorcer et contracter ensuite un second mariage ?
Quelle preuve faut- il préparer ?
Comment et où engager ou introduire l’action ?
Quels sont les moyens de défense en cas de comparution de votre conjoint ?
Tels sont les points sur lesquels nous insisterons.
En droit positif le divorce est décrit comme la rupture du lien conjugal provoquant la dissolution du mariage, obligatoirement prononcé par un juge civil à la demande de l’un des époux lorsque le lien conjugal s’est définitivement altéré par cessation de la communauté de vie entre les époux.
A l’issue de cette définition, relevons qu’en droit civil camerounais dans ses articles 229 à 231, les facteurs suivants sont les causes divorces : l’adultère, la condamnation à une peine afflictive et infamante d’un conjoint, les excès, les sévices, injures et enfin l’abandon de foyer qui est aussi une infraction punissable en droit pénal camerounais en son article 358.
La voie pour contracter un second mariage, c’est de pouvoir divorcer devant une