Système Financier Privé Malagasy
ERANA FIVOHA
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Renouveau global de la finance
Promotion de la Culture et Formation Financière
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En matière financière les citoyens ne s’acquittent généralement que de leurs obligations légales vis-à-vis de l’Etat, qu’ils connaissent par l’imposition fiscale qu’exerce sur eux l’Administration publique. Il faut cependant souligner que même sur ce plan la frange de la population enrôlée reste minoritaire.
Les devoirs financiers des citoyens, les uns vis-à-vis des autres, ne relèvent que du principe moral et du rite social ; ils ne sont acquittés qu’en des circonstances particulières et événementielles. Sont tout aussi peu considérées voire carrément ignorées les responsabilités financières que le citoyen devrait assumer volontairement et habituellement vis-à-vis de la communauté, par conscience de son appartenance à celle-ci ou dans l’attente de ce qu’elle pourrait lui rendre rétroactivement, ou encore par souci de l’accroissement de sa capacité active et collective.
Les dirigeants étatiques et sociaux n’ont eu cure d’inculquer la pratique courante de la finance par le citoyen et l’ensemble de la communauté ; contrairement à ce qui a été fait pour multiples autres disciplines, l’accroissement du savoir et l’élévation du savoir-faire de la population dans ce domaine particulier ont été maintenus dans la médiocrité.
Force est cependant de constater et admettre que cette ignorance populaire de la finance, en tant que valeurs culturelles et bagages intellectuels d’amélioration de l’existence, est une des causes essentielles de l’inefficience de tous les plans qui ont été mis en œuvre pour réduire la pauvreté de la majorité ou tout au moins freiner son aggravation.
Conséquemment le Plan-Programme Cadre « PPC FIVOHA », a été élaboré et défini par ces concepteurs initiaux pour remédier à cette situation ; la mise en œuvre afférente de son Sous-programme spécial n° 1 vise à accroitre et améliorer la connaissance