René
[Première partie argumentative]
[Deuxième partie argumentative]
Dans un autre ordre d’idée, il est clair, dans cet extrait, que le héros ressent le besoin pressant de s’évader. En ce sens, il est facile de voir que René a besoin d’échapper à son malheur. En effet, le champ lexical englobant les mots reliés au mouvement tel que « promenades » (l.13), « entrai » (l.6), « errant » (l.7), « m’égarais » (l.12), « chassait devant » (l.13), « s’élevait » (l.13), « ai suivi » (l.15), « volaient » (l.16), « se lève » (l.19), « déploieras » (l.19), « vol » (l.19), « marchait » (l.20), « Levez-vous » (l.20) et « emporter » (l.20) met en évidence le besoin de s’évader ressenti par René. Tout comme la métaphore, « la saison de ta migration » (l.18) vient souligner le besoin vital de changement du héros. L’extrait met donc en lumière, un héros accablé d’un mal de vivre dont il souhaite s’échapper.
De plus, on peut constater que non seulement René désire fuir, mais il est empressé de le faire. La présence d’un autre champ lexical comprenant des mots reliés à la vitesse, comme « fugitives » (l.3), « vite » (l.20), « à grands pas » (l.20-21) marque la hâte que ressent René à l’idée de fuir son malheur. Qui plus est, la phrase impérative « Levez-vous vite orages désirés, qui devez emporter René dans les espaces d’une autre vie! » (l.20) marque la supplication et montre la fébrilité avec laquelle René désire échapper à son malheur, et