Rien
* Si on légalise, ça va devenir de plus en plus gros. Le système canadien n’est pas incohérent, il est pragmatique ! Constatant qu’il est impossible d’empêcher le marchandage des faveurs sexuelles et que, surtout, il est vain de poursuivre les prostituées, le Canada a choisi de s’attaquer indirectement à la prostitution. Il punit donc les proxénètes et le racolage. C’est l’approche dite « abolitionniste », également choisie par la France et par l’Angleterre. Si on légalisait la prostitution, les activités s’étendraient, alors qu’il faut les contenir… Quant à la répression totale, elle est irréaliste.
* Accepter la prostitution, c’est anéantir le travail fait pendant des décennies pour l’égalité des sexes, c’est aussi accepter l’exploitation de la femme. C’est justifier le droit des clients et des proxénètes à l’achat et à la vente d’un corps. C’est négliger que la prostitution est à 90 % le lot de femmes marginalisées et toxicomanes, dont plus de la moitié ont été victimes d’abus sexuels dans leur enfance !
* (Allemagne et Pays-Bas) Ça ne protège pas les prostituées. Elles n’ont pas accès aux services aide juridiques, ni aux services sociaux, car c’est souvent des immigrées sans papiers. Ce serait le cas aussi au Québec si on le légalisait.
* Légaliser le travail du sexe profiterait au crime organisé mondial. Le Québec est considéré comme un carrefour de tourisme sexuel. Aux Pays-Bas les femmes marchandées d’Europe centrale et de l’Est ont triplé. À l’étranger, la réouverture et le succès des maisons closes entraînent une recherche de travailleuses à rabais, qui bénéficient directement aux réseaux de trafic de femmes.
* Accepter la prostitution, c’est accepter le trafic d’immigrants. 80 % des femmes sont victimes. Après seulement un an de légalisation, la traite avait déjà augmenté de façon stupéfiante. (Pays-Bas) Plus de 85 % des femmes proviennent de