Risque opérationnel
Gestion du risque opérationnel
Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire a récemment entamé des travaux relatifs au risque opérationnel, dont la gestion tend à prendre une place importante dans les pratiques de saine gestion des risques sur les marchés des capitaux modernes. Les principales catégories de risques opérationnels sont liées à des carences dans les contrôles internes et la gouvernance d’entreprise. Celles-ci peuvent entraîner des pertes financières par suite d’erreurs, de fraudes ou de l’incapacité de s’exécuter à temps, ou nuire d’autre manière aux intérêts de la banque, notamment parce que ses opérateurs, responsables des prêts ou autres agents auront outrepassé leurs pouvoirs ou effectué leur activité sans respecter les principes de déontologie ou de prudence. D’autres aspects du risque opérationnel résident dans de graves défaillances des systèmes d’information ou dans des événements tels qu’un gros incendie ou un désastre. Un groupe de travail du Comité a récemment mené une enquête sur la gestion du risque opérationnel auprès d’une trentaine de grandes banques de différents pays membres. Plusieurs thèmes communs se sont dégagés de ces discussions. – La conscience du risque opérationnel s’accroît au sein du conseil d’administration et de la direction générale des banques. Pratiquement tous les établissements attribuent la responsabilité première de la gestion de ce risque aux chefs des différents départements opérationnels. Ceux qui mettent au point des systèmes de mesure de ce risque essaient également de mettre en place des incitations à de saines pratiques de gestion à l’intention des chefs de ces départements. Celles-ci peuvent prendre les formes suivantes: allocation de fonds propres pour risque opérationnel; introduction d’une mesure du risque opérationnel dans le processus d’évaluation des performances; obligation pour les chefs de département de présenter directement aux plus hauts