Roberto zucco, le meurtre de la mère, le meurtre de beruc c
I) Zucco : un être tragique.a)Sa violence physique et verbale. Souvent les héros des tragédies sont des êtres violents, soit de façon héréditaire, soit par hybris, orgueil. Nous connaissons déjà la brutalité de Zucco par le tableau 1 où il est décrit comme parricide et comme une « bête furieuse », « une bête sauvage » : il peut faire penser à une figure mythique bien connue : celle du Minotaure. La didascalie qui ouvre l’extrait étudié insiste sur cette violence « il défonce la porte ». Il a selon sa mère de « grandes mains fortes ». Cette force …afficher plus de contenu…
Le spectateur voit qu’elle est troublée par la gentillesse de son fils. D’ailleurs, même si elle le renie, elle ne cesse de l’appeler par son prénom « Roberto ». On a même l’impression que l’espace de deux répliques, les deux personnages se retrouvent et se comprennent puisqu’aux deux adjectifs employés par Zucco « doux et gentil », la mère répond par l’adjectif « gentil » employé deux fois et le nom « douceur ». Ces deux adjectifs d’ailleurs se retrouveront dans la bouche de la Gamine au tableau IX quand elle dénoncera Zucco. Elle qui veut absolument « oublier » ne peut s’empêcher d’avoir de la nostalgie pour « cet enfant si sage ». Est-ce pour cela qu’elle ne veut pas lui donner son treillis ? Elle insiste sur sa saleté « sale », « dégueulasse », « sale », « tout froissé ». Ne réagit-elle pas inconsciemment comme une mère soucieuse de l’apparence de son fils ? Et n’est-ce pas cela qui énerve Roberto ? Ou