Roland barthes, sur racine et la scène de l'exposition
1 LES GRANDS LIEUX TRAGIQUES
1 La Chambre : antre mythique, lieu invisible et du silence, lieu qui ce sait redoutable et dans lequel se trouve la Puissance, ambiance menaçante, les personnages ne parlent de ce lieu indéfini qu’avec respect et terreur, ils osent à peine y entrer, ils passent devant avec anxiété
2 L’Anti-Chambre : lieu de l’attente, intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur c’est à dire ce qui est caché et ce qui est dévoilé, …afficher plus de contenu…
En effet l’immobilité renvoie à une simulation de mort.
4 Le trouble est un privilège du héros tragique car il est le seul à être engagé dans une relation de force (le héros tragique ne peut pas dormir ou bien il rêve, c’est à dire qu’il est tourmenté).
6 LA « SCÈNE ÉROTIQUE »
1 L’Éros racinien ne s’exprime qu’à travers le récit car ne peut être montré : l’imagination est rétrospective et la scène est très imagée ce que l’on appelle l’hypotypose « l’image tient lieu de la chose » = c’est le fantasme (on laisse imaginer, désirer sans laisser entrevoir). 2 L’image est sans cesse gonflée (coloris, personnages, objets sont organisés dans une disposition calculée) à l’image d’une …afficher plus de contenu…
La symétrie est trompeuse car Antiochus est le reflet de
Titus mais il est fidèle sans espoir et sa fidélité est discréditée car il est humilié, vaincu et souffre expressément d’une perte d’identité, tel est le prix de la fidélité). Elle est le mal dont il vit. De plus Titus associe Antiochus à son dilemme, son rival est témoin peut être moins par sadisme que par exigence d’unité. Antiochus est sa bonne conscience à travers laquelle il espère être à la fois fidèle et infidèle (chaque fois que Titus est infidèle il a besoin de se déléguer au fidèle Antiochus). Avenir responsable où