Romain gary - la promesse de l'aube
La Parure et autres scènes de la vie parisienne est une nouvelle réaliste écrite par Guy de Maupassant, et parue pour la première fois le 17 février 1884 dans le quotidien Le Gaulois, puis intégrée au recueil Contes du jour et de la nuit en 1885.
Prenant pour cadre Paris, elle contient tous les ingrédients appréciés du public : fatalité, suspense, mélodrame. La Parure a beaucoup inspiré les cinéastes, ainsi qu'Henry James pour sa nouvelle Paste en 1899.
L’Histoire :
Mathilde Loisel est une parisienne au foyer qui rêve d'une vie de faste, de richesses et d'élégance. Elle est l'épouse d’un petit employé du ministère de l'Instruction publique, qu'elle a épousé faute de mieux, mais qui en fait beaucoup pour elle. Un jour, celui-ci arrive avec une invitation pour une fête au Ministère, et pour ne pas laisser transparaître son rang, elle emprunte une parure de diamants à son amie de pension, Madame Forestier, qui fait partie du beau monde qu'elle rêve de côtoyer. Durant la soirée, elle est admirée, courtisée, et fait un grand effet, mais rentrée chez elle, elle s'aperçoit qu'elle a perdu le collier. Toutes les recherches n'y changent rien, et le précieux bijou (estimé 40 000 francs) demeure introuvable. Gênée, elle n'ose rien dire à son amie, préférant donner le change en lui en achetant une, identique, endettant lourdement son ménage pour rembourser les crédits engagés : ils déménagent et elle « connut la vie horrible des nécessiteux » ; le mari fait de pénibles petits travaux d'écriture après son travail, et elle est obligée de faire tous les pénibles travaux réservés aux domestiques. Et cela dure dix ans.
Tout l’art de Maupassant réside dans le retournement final, cruel. Au bout de ces dix années de galère, Madame Loisel croise un jour par hasard Madame Forestier, « toujours jeune, toujours belle », et juge qu'il est temps de lui avouer la vérité. Celle-ci lui répond alors, désolée :
« Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la