La musique romantique

Le XIXème siècle marque le début d’une nouvelle ère musicale : le romantisme. Ce mouvement se manifeste partout en Europe et dans tous les domaines artistiques (poésie, peinture, architecture…).Le terme lui-même est né d’un courant littéraire allemand des années 1800.Très vite, il évoque les domaines de la sensibilité, des émotions, du rêve, de l’irrationnel et du fantastique.
Sur tous les plans : politique (nombreuses révolutions nationales), économique (révolution industrielle), social (classe bourgeoise dominante et dirigeante), ce siècle connaît de grands bouleversements y compris dans le domaine artistique. Le romantisme recherche l’intimité aussi bien dans les émotions musicales que dans les salons, et en même temps, le développement de la facture des instruments pousse au contraire à la virtuosité et à l’élargissement de la matière sonore : l’orchestre gagne en importance et le piano- forte remplace le clavecin.
Le statut du musicien évolue lui aussi : depuis le XIIIème siècle, le musicien a toujours été dépendant d’une organisation, la plupart du temps : l’église. Toutes les compositions n’étaient que des commandes, avec un but précis. Le musicien romantique gagne la liberté et plus d’indépendance, en soumettant à son service la bourgeoisie ou l’aristocratie. Il s’illustre aussi ailleurs que dans la seule composition : l’interprétation (Chopin, Liszt, Paganini), l’écriture (Berlioz, Schumann, Wagner), la théorie(Berlioz), la direction d’orchestre. On peut distinguer plusieurs phases dans cette musique du XIXème siècle :
- 1800/1830 : les débuts du romantisme.
- 1830/1850 : l’apogée.
- 1850/1890 : le romantisme tardif. Au sein du mouvement romantique, la musique prend le pas sur tous les autres arts car elle permet d’exprimer toutes les nuances d’expression et de sentiments grâce à l’instrument et le XIXème siècle est celui de la musique instrumentale. Néanmoins, coexistera avec elle une musique à