russie ukraine
Comme vous pouvez le voir sur la carte, l'Ukraine est frontalière de la Pologne et la Roumanie à l'ouest, de la Russie à l'est. Le pays est un peu plus grand que la France métropolitaine (579 330 km2, contre 549 970 km2). 44,6 millions d'Ukrainiens parlent deux langues, l'ukrainien et le russe. Ils sont majoritairement orthodoxes.
L'Ukraine a été souvent dominée par ses voisins. A la rencontre de l'Europe et de la Russie, son nom signifie "frontière". L'URSS a été le dernier pays à dominer l'Ukraine. Elle n'est devenue indépendante qu'avec sa chute, en 1991. Ce pays a été très important pour la Russie dont il a été "le grenier" puis le fleuron de son industrialisation.
En 2012, l'Ukraine se classait 78e à l'Indice de développement humain (IDH). Son indice est comparable à celui du Pérou ou de l'Iran. La France, elle, est 20e. Depuis la chute de l'URSS, la croissance ukrainienne fait le yoyo. En chute libre au début des années 90, elle rebondit au début des années 2000, avant de replonger brutalement en 2009, puis de reprendre. Aujourd'hui, la croissance est en berne (0,4% en 2013). Le pays a un gros problème de corruption. Transparency International le classe 144e sur 177 à l'indice de perception de la corruption, au niveau de pays comme la Centrafrique.
Rapport entre l'accord, le président ukrainien et la Russie
Commençons par le président Viktor Ianoukovitch. En 2004, il est élu président pour la première fois. Enfin, "élu" lors d'un scrutin truqué. D'ailleurs, ça ne passe pas. Deux jours après son élection, 500 000 personnes se rassemblent à Kiev en soutien à son opposant : Viktor Iouchtchenko, pro-européen. C'est la "révolution orange".
Elle débouche sur une nouvelle élection présidentielle. Ianoukovitch, soutenu par Poutine, est cette fois battu par Iouchtchenko. Mais la "révolution orange" ne porte pas ses fruits et Ianoukovitch revient au pouvoir en 2010. Il se