Règle alimentaire juive
Les animaux interdits, taref, sont dits impurs. Pour pouvoir manger la viande, elle doit avoir été tuée et traitée avec respect. Les procédures d’abattage sont établies pour éviter à l’animal de souffrir inutilement. L’animal doit être tué par un abatteur agrée, appelé shohet, d’une façon précise. De plus, certaines parties de l’animal ne sont pas comestible, alors il faut s’en débarrasser. Les animaux malades ou blessés ne peuvent pas être mangé, ils sont considéré taref ainsi que les oiseaux de proie, tous les reptiles, amphibiens et insectes. Également, il ne doit y avoir aucun sang dans la viande consommée, elle doit d’abord être casherisée. Les fruits et légumes ainsi que les œufs sont parveh, neutre, on peut donc les consommer. [2]
Certaines règles alimentaires sont expliquées par l’hygiène (comme par exemple de manger de la viande mal cuite) et d’autres par des raisons de sécurité. D’autres encore pour des raisons historiques (taref utilisé dans des cultes) ou de raisons éthiques (arracher les pattes d’un animal n’est pas dans les valeurs). La plupart sont appliquées car elles s’agissent d’un commandement de Dieu (mitzva).[3]
Bibliographie
- INCONNU Inconnu, « Casherout », [En ligne], 2012,