Article de journal
Accédons ensemble dans un autre lieu plus vaste, composé certes de poules et de coqs, mais également de cochons, chevaux, vaches, moutons, chats, corbeaux outre des animaux sauvages… Bienvenue à la ferme des animaux !
Loin des images bucoliques de la vie au champs, le livre nous projette dans un monde terrible, d’une injustice criante.
Les animaux dotés du langage s’expriment en assemblée convoquée d’urgence par Sage l’Ancien, cochon le plus honorable de la ferme, qui a fait un rêve dont il entend bien faire part à ses compagnons :
‘’ Quelle est donc, camarades, la nature de notre existence ? Regardons les choses en face nous avons une vie de labeur, une vie de misère, une vie trop brève. Une fois au monde, il nous est tout juste donné de quoi survivre, et ceux d’entre nous qui ont la force voulue sont astreints au travail jusqu’à ce qu’ils rendent l’âme. Et dans l’instant que nous cessons d’être utiles, voici d’on nous égorge avec une cruauté inqualifiable. Passée notre première année sur cette terre, il n’y a pas un seul animal qui entrevoie ce que signifient les mots comme loisir ou bonheur. Et quand le malheur l’accable, ou la servitude, pas un animal qui soit libre. Telle est la simple vérité.’’
Les animaux souffrent ainsi du joug de l’homme qui est un être malfaisant qui non seulement profite du labeur des bêtes mais les condamne à une mort certaine puisque certaine invariablement ‘’à la fin aucun animal n’échappe au couteau infâme.’’
Les créatures de la ferme vont chercher ensemble à mettre fin à cette situation inique. De quelle manière ? Par négociation, par la grève ou par…. la révolution ?
George Orwell est née en 1903 à Motihari en Inde (à l’époque colonie britannique). De son vrai nom Eric Arthur Blair, il est le fils d’un modeste fonctionnaire anglais. Boursier, il étudie à Eton, une des plus prestigieuses écoles britanniques où il découvre les difficultés liées à la pauvreté, ainsi que les