Réponse zola à doumic
Le temps passé sur chacune de mes œuvres est exceptionnel, je ne connais de confrères qui passent tant de temps à leurs travaux. Contrairement à vos dires mon cher, mes œuvres ne sont pas « des morceaux de roman-feuilleton, des centaines de pages qui semblaient détachées d’un catalogue » mais sont travaillées. Je récolte des informations – de la plus évidente à la plus précise - et ainsi leur donner un réalisme sans égal. De plus, j’ai l’impression que le nombre de mes travaux vous effraie mais sachez que les sujets que je veux traiter sont nombreux, de ce fait, je ne fais pas de livres pour avoir ce mérite mais pour expliquer à la population mon point de vue sur le monde qui nous entoure avec une stricte justesse. Vous dénigrez mon œuvre, la Bête Humaine, en la qualifiant d’incohérente, ce que je trouve parfaitement injustifié étant donné que justement, mélanger l’univers ferroviaire et policier me permet de rendre mon roman original. Le lecteur découvre ainsi un univers et scénario qu’il ne retrouve nulle part ailleurs. Ainsi, je puis donner une ambiance très réaliste avec ce mélange, par exemple dans la Bête Humaine, la gare change d’ambiance et d’atmosphère au fil du scénario. Le lecteur comprend le ressenti des personnages grâce à cette description. Pour continuer, je cite « Ces détails servent à donner au roman des assise solides, une base scientifique. Ils sont là pour détromper le lecteur, au cas où celui-ci serait tenté de croire qu’un roman est une œuvre littéraire » mais mon ami, auriez-vous oublié que mes récits sont naturalistes ? Je me dois justement de donner ces détails si précis qui caractérisent le naturalisme. D’ailleurs, ce dernier malgré son côté « scientifique » reste de la littérature, que cela vous plaise ou non. Pour finir, vous semblez croire que les « choses » ont le dessus sur les êtres humains, vous avez certainement mal interprété mon récit, au contraire, elles sont le reflet des