Résumé et avis de "le rapport de brodeck"
Un roman grave par le sujet ou plutôt les sujets abordés. L’incompréhension et l’intolérance envers l’autre, l’étranger, celui qui un jour arrive dans un petit village de l’Est de la France.
Personne ne le connait, alors il est suspect. Au début on le tolère, puis il devient inquiétant alors d’un commun accord on le tue.
Brodeck est juif, il sera déporté séparé de sa femme, de sa famille, durant les années noires de l’holocauste.
Philippe Claudel tel Primo Levi nous décrit l’indicible des camps d’extermination, des conditions de déportation, de la « vie » de déportés et de Brodeck le chien d’un nazi dans les camps de la mort. Le chien oui, il marchera à quatre pattes, en laisse, et dormira dans une niche… l’humiliation est à son comble, mais l’homme, Brodeck, survivra.
Brodeck revient dans son village il est le lettré car il est le seul à avoir fait quelques études avant la guerre. Alors, logiquement, le maire le désigne pour rédiger un rapport qui expliquera pour l’administration les circonstances de la mort de l’étranger.
L’intolérance des villageois, l’intolérance Nazi, l’intolérance de l’homme, voilà le maitre mot de ce roman exceptionnel.
D’un style remarquable, ce roman est fort, il ne laisse pas intact, notamment pour ma part, pour les descriptions effrayantes de la vie dans les camps.
A lire absolument !
Résumé du Roman
Le métier de Brodeck n’est pas de raconter des histoires. Son activité consiste à établir de brèves notices sur l’état de la flore, des arbres, des saisons et du gibier, de la neige et des pluies, un travail sans importance pour son administration. Brodeck ne sait même pas si ses rapports parviennent à destination. Depuis la guerre, les courriers fonctionnent mal, il faudra beaucoup de temps pour que la situation s’améliore.
« On ne te demande pas un roman, c’est Rudi Gott, le maréchal-ferrant du village qui a parlé, tu diras les