Résumé d'un roi sans divertissement de giono
Pages 9 à 13 : Présentation d'un arbre : le hêtre solitaire, voisin de la scierie d'un certain Frédéric II. Beauté exceptionnelle et inexplicable de ce hêtre.
Un narrateur, s'exprimant à la première personne fait allusion à une famille presque éteinte : les V. Cette famille réside, depuis le milieu du XIXe siècle, dans la région de Die (à une soixante de kilomètres au sud de Grenoble, dans le Dauphiné). Le narrateur évoque un certain M. V., qui dans les années 1843-1845 se "servit" beaucoup du hêtre de la scierie. Sazerat, historien local, connaît l'histoire de M.V., le narrateur qui la tient de lui, va la raconter. Pages 13 à 31 : Présentation d'un village alpin (non nommé), enseveli durant l'hiver 1843 sous la neige et l'ennui. Une jeune villageoise, Marie Chazottes, disparaît.Un brave villageois, Georges Ravanel, a été agressé par un individu qu'il n'a pu voir, car celui-ci lui avait bandé les yeux. Avant de s'enfuir, il a zébré d'entailles au couteau les cochons de Ravanel : les blessures ont l'air de "signes" mystérieux. Bergues, le braconnier, décide de pister l'inconnu, en se guidant sur quelques traces de sang : il revient sans rien, mais déclare avoir été fasciné par la beauté du sang sur la neige.
Pages 31 à 38 : Arrivée du printemps 1843. Frédéric II, le propriétaire de la scierie, rencontre un inconnu, originaire de Chichiliane (c'est M.V. Mais il ne le sait pas). L'été se passe sans drame.
Automne 1843 : description de la forêt : les arbres aux couleurs lumineuses sont comparés à des guerriers.
Pages 38 à 46 : Nouvelle évocation du hêtre de la scierie, qui est doué d'une splendeur automnale exceptionnelle, aux limites du merveilleux et du monstrueux.
Hiver 1844. Disparition du braconnier Bergues. Un capitaine de gendarmerie, nommé Langlois, s'installe au village pour mener l'enquête.
Un autre villageois, Delphin-Jules Callas, disparaît à son tour.
Pages 46 à 51 : Portrait de