Un roi sans divertissement, giono, commentaire passage du hêtre
1767 mots
8 pages
Jean Giono est un écrivain et scénariste français du 19 eme. Il fut accusé à tort de soutenir le Régime de Vichy et d'être collaborateur avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Il publie Un roi sans divertissement en 1847, ainsi le roman est contemporain d'une phase sombre de la vie de l’auteur. Quand Giono abandonne la rédaction du Hussard sur le toit, il se lance dans Un roi sans divertissement. Au choléra succède le meurtre, autre symbole du mal. L’œuvre est une chronique d’un village isolé des Alpes ou le gendarme Langlois mène l’enquête afin d’arrêter le meurtrier dont le village est mystérieusement victime. Ce passage se situe juste après la rencontre entre Fréderique 2 et l’homme de Chichiliane sous le hêtre. On peut constater que dés l’incipit, le narrateur consacre plusieurs pages à ce hêtre ainsi que d’autres pages pour la disparition de Marie Chazotte ou l’agression de George Ravanel. On peut ainsi s’interroger sur la place de cet élément dans l’œuvre et plus particulièrement dans ce passage. Pourquoi l’hêtre à une place si importante au sein de ce passage ainsi que dans l’œuvre elle-même ? Nous étudierons en premier lieu la description d’un (h)être surnaturel, symbole de vie, dans un second temps nous analyserons la description d’un (h)être surnaturel aussi synonyme de mort, puis, pour finir, nous nous interrogerons sur l’être mystérieux que la personnification de l’arbre laisse entrevoir.
Le hêtre de la scierie n’est pas un arbre ordinaire. Le lecteur en a conscience dés l’incipit par la description qu’en fait Giono. La encore, en usant d’hyperbole et de personnification, l’auteur nous dévoile un arbre hors du commun, d’une singularité imposante « Le hêtre (…) était d’une carrure (..) qui le mettaient à cent coudées au dessus de tous les autres arbres ». Il est différent des autres arbres non seulement par sa taille exceptionnelle, mais aussi par sa capacité a être un lieu de vie pour tout un écosystème, et pour être un « être