«A cette heure, l’intendant ne devait pas être là, et il n’était pas là »… L’homme, assis dans le fauteuil de velours vert, était plongé dans la lecture de son livre, si passionnant qu’il ne pouvait s’en détacher. Quand soudain, il entendit un fracas, comme une vitre brisée. Il fut précipitamment arraché à son roman avec un sursaut. La brume commençait à envahir la pièce. L’angoisse le saisit. Il se leva pour vérifier si la fenêtre était bien fermée. Puis, des bruits de pas résonnèrent dans la pièce voisine. Ce fut ensuite la peur qui l’envahit au plus profond de son âme. Soudain, il vit, dans le reflet de la vitre, une lueur argentée se refléter dans la pièce. Terrifié, les jambes tremblantes, le souffle coupé, les yeux écarquillés, il se laissa tomber au sol, immobile et muet, tel une tombe. « C’est la fin… » ce dit-il. Il se retourna lentement quand, d’un déplacement vif comme l’éclair, un homme lui planta une dague dans le cœur. Toujours le livre en main, il se sentit agoniser, mourir.
Son sang s’écoula jusqu’au livre, lorsque la dernière page fut maculée de son sang ; il ferma les yeux et se sentit comme absorbé dans le livre. Dix pages se rajoutèrent au roman, ainsi un nouveau chapitre vint compléter cette histoire sans fin. Puis, le livre se referma dans les mains molles du dernier lecteur.
Satisfait, ce fut avec un rire terrible que l’homme au visage griffé disparut, tel un mauvais