salomé apollinaire
Le mythe de Salomé est une source d’inspiration pour les peintres .En effet Salomé représente la féminité orientale et elle est capable d’alimenter tout les fantasmes.
Salomé est le dix-huitième poème de Alcools et au croisement de deux grands thèmes : le mythe (la religion n’est pas mit en valeur) et l’amour féminin est malheureux=> thème majeur du recueil. Salomé est un personnage biblique du nouveau testament, elle est une danseuse sensuelle. Ce sont les écrivains qui en ont fait un mythe. Apollinaire nous propose un texte qui déconstruit le mythe et qui ne respecte pas le mythe en introduisant 2 nouveaux thèmes : l’amour de Salomé pour Jean-Baptiste et sa folie.
I) Un mythe déformé
1. Les éléments traditionnels
2. Mais des distorsions
3. Le jeu de la composition
II) Le mythe de la danse
1) Une écriture qui limite la danse
2) Vers le paroxysme
III) Amour et cruauté
1) Une mise en scène comme au théâtre
2) Une jeune fille qui souffre
3) Une mascarade
I) Un mythe déformé Quand on a lu ce poème, le poème est ardu car aucune histoire ne se dégage. On reconnaît cependant le mythe traditionnel de Salomé.
Situation dans la bible :
Ancien testament (3/4 de l’œuvre)/naissance de Jésus=>Nouveau testament (1/4) dans lequel il y a 4 évangiles dont Jean-Baptiste.
On est face à des personnages traditionnels comme le roi Hérode ou encore Jean-Baptiste. La situation des personnages. Hérode est le roi, Jean-Baptiste est mort et Salomé danse. La mère de Salomé est en robe de comtesse à côté du dauphin (allusion au mariage). Jean-Baptiste lui a été décapité comme dans l’histoire. Il y a donc la présence de traces discrètes qui permettent au lecteur de prendre des repères. Mais très vite on repère des distorsions « comtesse », « dauphin », « le lys » (symbole de la pureté, qui fait aussi allusion au symbolisme et à la mort de Jean-Baptiste).
Anachronismes avec le mot « jarretières » qui fait allusion au Moyen Age avec le mot « sir » et «