Salvador dali
L'intérêt du jeune Dalí pour la peinture commence très tôt, il est encore stimulé par la fréquentation d'une famille d'artistes catalans, les Pitxot, dont est issu Ramon Pitxot (1872-1925), peintre impressioniste.
En 1921, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de San Fernando de Madrid. Cette période estudiantine est l'occasion de se lier avec Federico García Lorca et Luis Bunuel. Les rapports avec ses professeurs et ses condisciples (qu'il méprise comme il l'écrira plus tard) sont houleux. Après plusieurs frasques (dont une arrestation en 1923 pour anarchisme) il est finalement exclus de l'école en 1926 après une ultime provocation (il refuse de répondre à la question d'un professeur, estimant qu'il n'avait rien à lui apprendre[2]).
Sa jeune soeur Anna-Maria lui sert souvent de modèle à cette époque, posant souvent de dos, devant une fenêtre.
Salvador Dalí et Man Ray à Paris en 1934, photo par Carl Van Vechten, photographe américainUn premier voyage à Paris en 1926 est l'occasion de rencontrer Picasso qu'il ne cessera jamais d'admirer. Cette même année, Miro vient lui rendre visite à Cadaques.
En 1929, Dalí retourne à Paris pour coréaliser Un chien andalou avec son ami Luis Bunuel, puis se brouillera avec lui après l'Age d'or. Mais c'est surtout l'occasion la rencontre essentielle avec le groupe des surréalistes : Tristan Tzara, Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard…. Ce même été, un groupe de surréalistes lui rend visite à Cadaqués, Paul Eluard est accompagnée de son épouse Hélène (Gala). C'est un coup de foudre, Dalí et Gala ne se quitteront plus. En décembre, en raison de sa liaison avec une femme mariée et de la légende