salvador dali
« Et le dard de cette guêpe fut déjà l'annonce de celui de l'amour de Gala-l'abeille, miel de ma vie d'homme »
Cette œuvre a été peinte huile sur toile, ses dimensions sont 41cm X 51cm.
On aperçoit deux tigres qui sautent sur une femme ( Cette femme est Gala, la femme de Dali ) en lévitation allongée, nue. Il y a deux pommes-grenades, un éléphant avec de longues pattes, un rocher sortant de l'eau ( ou bien une île ), un fusil à baïonnette, une rascasse géante qui sort d'une pomme-grenade et qui : -soit essaie d'avaler le tigre -soit le tigre sort de sa bouche
C'est un paysage marin qui me fait penser au port de Port-lligat car dans plusieurs de ses œuvres, Salvador Dali met en arrière plan Port-lligat comme dans « La persistance de la mémoire (1931) », « Corpus hypercubus (1954) » …
Tous ces éléments, présentés sous la forme de ce que l’on pourrait appeler une séquence cinématographique, participent du rêve d’une Gala voluptueuse et placide, demeurant étrangère aux curieux événements qui se déroulent autour d’elle. Comme l’indique le titre de l’œuvre, le sens de cette peinture réside dans l’abeille voletant autour de la pomme-grenade située au premier plan. Et c’est également d’une pomme-grenade que surgit le rêve de Gala, représenté dans la moitié supérieure du tableau.
Le paysage de Rêve causé par le vol d’une abeille... est peut-être, dans cette oeuvre, l’élément le plus identifiable, car il relève de l’univers immédiat de Dalí, omniprésent en lui. Quel que soit leur niveau de vraisemblance, les paysages peints par Dalí au cours des années 40 sont le fruit de son imagination, des rêves et du souvenir, car pendant huit ans, de 1940 à 1948, l’artiste vivra de façon ininterrompue aux Etats-Unis, bien loin de l’Empordà. Le personnage de Gala est étendu sur une