FRANZ SCHUBERT (1797-1828)

Compositeur autrichien né à Lichtental le 31 janvier 1797 et mort à Vienne le 19 novembre 1828.

Fils d’une ancienne servante et d’un maître d’école, il eut une enfance heureuse baignée de musique. Son père, violoncelliste amateur, l’initia à la musique très tôt, puis avec l’organiste de la paroisse de Lichtental (près de Vienne). Doué d’une voix remarquable par sa pureté, il entra en 1808 à la Chapelle Impériale et fit de bonnes études au StadtKonvikt : école de formation pour les chanteurs de cour et reçut les leçons de Salieri (1809-1813). Il y composa sa première œuvre à l’âge de 13 ans. Après avoir quitté le StadtKonvikt, Franz Schubert devint instituteur, sur les conseils de son père, mais ayant pris conscience de son don exceptionnel pour la musique, il décide de se consacrer entièrement à la composition.
En 1814, il écrit son premier chef d’œuvre du lied : « marguerite au rouet ».
Si l’ombre de Beethoven habite la musique instrumentale ou symphonique de Schubert, dans le lied il s’impose tout de suite avec son empreinte unique.
Dénué de toute ambition, quoiqu’il tentât à plusieurs reprises de conquérir Vienne avec ses œuvres de théâtre, il vécut pauvrement mais conscient de son génie, admirant Mozart, Haydn et Beethoven et entouré de l’affection, souvent agissante, d’un petit cercle d’amis. Son tempérament bohème et insouciant, porté au divertissement rendit Schubert très populaire auprès de ses amis. Ceux-ci se retrouvaient durant des soirées qu’on appella les « Schubertiades », où l’on riait, plaisantait, jouait et dansait sur des musiques improvisées par Franz Schubert.
Son poète de prédilection est Goethe dans la première période. Puis il s’ouvre de plus en plus à d’autres poètes comme Rûckert, Shakespeare, Mûller.
Epris par son univers poètique, Schubert cherche en vain à rencontrer Goethe mais ne reçoit jamais de réponse à ses lettres. Goethe reconnaît en 1830 son erreur de jugement quand il entend chanter «