Science et enseignement
Il n’y a pas de science définitive. Les concepts se construisent au cours du temps et ils sont souvent remis en cause. Les théories ne sont donc jamais vraies en soit. La notion de « fait scientifique » est donc assez contestable. Ce sont des vérités provisoires, des approximations de la réalité sans cesse retouchées. Cependant, nous n’avons pas le loisir de contester ce qu’on nous apprend.
KARL POPPER en 1981 parle de la science comme une quête inachevée. Rappelons-nous par exemple qu’Einstein en 1905 donne un nouveau cadre à la théorie de Newton.
1- Rôle des tâtonnements et des erreurs :
Les erreurs et les échecs sont importants. Il ne faut pas seulement souligner les erreurs mais il faut également constater qu’elles sont bénéfiques c’est la fonction heuristique. Au fond ce n’est pas négatif car sa favorise la réflexion. Par exemple sur la question de la génération spontanée Spallanzani et Nedham (abée tout les 2) se sont opposés de façon constructive au 18éme siècle. Leurs idées étaient divergentes au sujet des « infusoire » naissants ou non par génération spontanée. Même controverse au 19éme sicle entre Pasteur et Pouchet. Mais aussi en 1850 entre Georges Cuvier et JB Lamarck au sujet de l’origine de la Terre. Ils défendent des points de vue très très différents sur plusieurs points. Cuvier pense que la Terre à 6000 ans alors que pour Lamarck c’est plusieurs milliard d’année. Leur opposition à permis de clarifier les idées.
Bachelard distingue la science validée de la science périmée (=histoire de la science). Exemple : autour de 1902 à Nancy un physicien trouve un nouveau type de rayon qu’il appelle les rayons « N », ses résultats sont confirmés puis on s’aperçoit qu’ils étaient faux ! C’est un artefact. Donc l’histoire des sciences c’est plus l’histoire des problèmes que l’histoire des découvertes.
2- Prévenir le dogmatisme de l’enseignement :
Un enseignement ou il n’y a ni question réponses, ni interrogations