I-LES SCIENCES AVANT LE XVIIIe SIECLE

L'homme pense son environnement depuis la nuit des temps, comme en témoignent les fresques préhistoriques. Mais ce n'est que quelques siècles avant l'ère chrétienne, tout au plus un millénaire, qu'a commencé à se former une véritable pensée scientifique, au croisement de diverses traditions : grecque bien sûr, mais également mésopotamienne, égyptienne, voire indienne ou chinoise.
Le besoin de connaissances de l'homme est croissant au fur et à mesure du temps, et dès qu'une question est résolue, dix nouvelles questions apparaissent.
Les premières sciences apparaissent dans la tradition mésopotamienne, avec ce qui correspond à une sorte de mathématiques avec des algorithmes. Les Égyptiens développent les premières sciences : pour développer la construction des pyramides, le développement de la première médecine d'où la parfaite conservation des momies que l'on conserve aujourd’hui dans les musées. Les grecs vont mettre en place la physique qui est selon eux le principe de toute chose. Ils développent aussi la logique avec leur volonté d'avoir la meilleure cohérence dans leurs discours. Du temps des grecs la limite entre philosophie et sciences n'existe pas, ces deux domaines sont liés. Les grecs sont considérés comme les fondateurs des mathématiques : ils ont inventé la démonstration. Les mathématiques grecs sont avant tout la géométrie et l'arithmétique. Les grecs ne se lancent pas dans le calcul se sont les arabes qui le feront par le futur. Les sciences grecques ne remettent pas en cause leur religion, car la pensée grecque voulait que l'action de l'homme était dirigée par les Dieux, et les sciences sont par conséquent liées aux Dieux.
Les Romains vont plus apporter des technologies plutôt que l'apport de nouveautés dans les sciences.
Au Moyen-Age, les Arabes ont hérités des sciences de l'Antiquité Grecque, ils vont perpétuer les mêmes sciences : astronomies, mathématiques, médecines. D'ailleurs l'Islam encourage la