Seigneur
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Dans Histoire d’un bon Bramin, l’auteur utilise la fiction pour véhiculer ses idées, en nous présentant une mise en scène vivante. En effet il a tout d’abord recours à un personnage exotique qu’il nomme « mon bramin ». Il s’agit d’un « philosophe » que le narrateur met en opposition avec une vieille femme, une « pauvre créature », « qui ne pense à rien ». Par ailleurs, le narrateur présent à travers les divers indices de la première personne – le pronom « je » est répété dix fois - semble partager les idées du bramin. L’emploi de dialogues vifs et animés nous montre son engagement dans la réflexion qui est exposée. Nous trouvons, en outre, dans le texte la présence de « philosophes » (ligne 15) consultés par le narrateur ; puis pour finir, il est question de « tout le monde » (ligne 26). A travers cette animation, le souci de l’auteur est de captiver
l’attention du lecteur. Le titre de l’œuvre nous oriente vers l’univers du conte philosophique qui est une forme d’apologue. Du reste, la valeur argumentative du texte se trouve augmentée par les raisonnements des personnages. Ce choix n’a rien d’anecdotique et démontre bien les tendances du siècle des Lumières où le philosophe fait de la raison sa priorité.
Application : Identifier dans ce texte : Thème, Thèse soutenue, Argument, Exemples, Connecteurs logiques.
Remédiation sur le discours argumentatif
Cours du professeur Alex Sinapah Rappel : L’argumentation représente une étude très importante en classes de seconde et de première. Elle est aussi la base essentielle pour la philosophie en terminale. L’enjeu principal est la maîtrise des trois travaux d’écriture qui fondent l’épreuve écrite des EAF (Bac de français). L’unité du discours argumentatif est le