Je suis actuellement en stage à l’EHPAD de Chambéry. Les soins de longue durée exposent l’équipe pluridisciplinaire à la douleur chronique, qui est un phénomène important, au sein de la population âgée.
J’ai été interpelé quant au toucher-massage associé au bain thérapeutique que l’animatrice en gérontologie, diplômée aide-soignante, propose à certains résidents, une fois par semaine, en lien avec leur projet de vie.
La prise en charge de la douleur et donc le bien-être et le confort des personnes, en général, me semble primordiale et me tient donc beaucoup à cœur.
J’ai alors effectué des recherches quant à cette médecine douce et j’ai pu, par la suite, participé à un bain thérapeutique associé au toucher-massage proposé un après-midi à Mr M.
Il relève du rôle propre de l’IDE de réaliser des soins visant le bien-être et le soulagement de la souffrance physique et psychologique de la personne à l’aide du toucher, de la relaxation, de la valorisation de l’image corporelle…
Mr M a 81 ans. Il a présenté un AVC en 2006, responsable de son hémiplégie droite. Suite à ça, Mr M est aphasique et il a les articulations très spastiques. Cela se traduit par une raideur et une difficulté à la mobilisation des articulations. La tentative d’étirer ses membres est difficile et rendue quasi impossible du fait de la douleur que cela génère à Mr M. De plus, les mains sont recroquevillées sur elles-mêmes, rendant les soins d’hygiène difficiles. Mr M semble prêter peu d’attention à son environnement.
Habituellement, l’animatrice effectue ce soin thérapeutique seule. Aujourd’hui, l’équipe du matin a été prévenu à la relève du soin effectué avec Mr M cet après-midi par l’animatrice. Les soignantes effectueront donc ce matin une toilette simple au lit pour Mr M et nous tiendront informé de son état général.
Dans un premier temps, l’animatrice va prévenir Mr M du bain thérapeutique. A ce moment-là, Mr M nous regarde, nous laissant penser qu’il est plutôt ravi.
Dans un deuxième