Monsieur T. âgé de 76 ans, réside en unité de vie protégée et est atteint d’une démence de type Alzheimer. Il communique peu avec le personnel soignant et les résidents. Il a besoin d’être stimulé pour les actes quotidiens.
Nous devons lui réaliser une douche pour assurer son confort et son bien-être. L’objectif du soin étant de l’apaiser et de le rassurer.
Lors des transmissions, nous apprenons que ce patient n’aime pas prendre de douche et qu’il peu être agressif lors de la toilette intime. De plus, il aime mouiller le personnel. Les soignants du service nous ont annoncés qu’il ne se rasait pas seul.

En arrivant, le patient attendait sur un fauteuil, dans le couloir, près de sa chambre. L’aide soignante nous a présentés auprès du patient. Puis pour entrer en relation nous lui avons annoncé le soin proposé. Pour cela, les soignants se sont accroupis pour être à sa hauteur et poursuivre la relation par le regard. Pour obtenir son consentement, nous lui avons tendus les mains, paumes vers le haut. Celui-ci les a saisit pour nous faire comprendre son adhésion. Nous l’avons accompagné dans sa chambre en restant en communication tout au long du déplacement. Il a fait le choix de ses vêtements qu’il voulait porter en acquiesçant de la tête ce qui lui a permis de respecter son autonomie et ses souhaits.
Lors de la douche, Monsieur G. s’est apaisé et n’a montré aucun signe d’agressivité. Les soignantes ont entretenu une relation tout au long du soin grâce aux questions qui ont permis d’entretenir un échange. Au début du soin, le patient hochait la tête pour répondre puis vers la fin du soin il commençait à donner des réponses courtes comme « non » ou « oui ». Par ailleurs, les soignantes sont restées dans son couloir visuel lorsqu’elles lui ont parlé afin de rester en relation par le regard. Enfin lors de la douche, les soignants ont fait attention à ce que le toucher soit doux, délicat et rassurant pour apaiser le patient afin qu’il ne manifeste pas de geste