Sociologie de la violence
Afin de démontré un rapport sociologique à la violence nous avons analysé plusieurs ouvrages sur le sujet. Pendant de nombreuses années, la violence a représenté un phénomène en grande partie ignorée par la sociologie. Elle a été traitée de manière résiduelle, considéré comme un degré élevé de conflit, ou bien comme un instrument auquel on recourt plus ou moins rationnellement, ou encore comme l’héritage d’un monde historiquement révolu. Ce n’est qu’à partir des années 90, surtout grâce aux sociologues, que la violence devient un objet d’analyse en soi . Une sociologie pratique de la violence s’occupe principalement de comprendre, du point de vue des stratégies sociales, comment une situation de violence peut exister à un moment donné et de quelle forme de violence il s’agit. L’individu est observé dans un réseau d’échanges et non en tant qu’individualité. Ce type de sociologie prend en compte les acteurs d’une violence qui occupent une relation directe ou indirecte avec la victime, les interactions entre ces acteurs et le système qui rend possible cette situation de violence.
Il apparais qu'un homme violent est un homme privé de quelque chose qui lui paraît essentiel : il ne peut l’obtenir dans des relations égalitaires parce qu’il est ou se sent en position d’infériorité et parce que l’autre détient « cette chose » qu’il ne veut pas ou ne peut pas lui donner. En ce sens, le vol, le vandalisme ou le terrorisme signifient la prise de conscience physique, économique ou politique du manque. De la même manière, le viol est une prise de conscience de l’incapacité à obtenir de l’autre la satisfaction de son propre désir.