Société urbaine
Ce cours est construit comme une « composition ». Entraînez-vous à rédiger l’introduction, et la conclusion, de même que la 2ème partie. La 3ème partie est déjà rédigée.
1/ Un essor urbain extraordinaire : prise de notes par les élèves p.112 a. Essor démographique : b. Les villes anciennes s’adaptent : c. Création de villes nouvelles
2/ Les villes conquièrent leurs libertés : à rédiger ! à partir p. 112 + 114 a. L’essor économique pousse les citadins à exiger de se gouverner par eux-mêmes b. Chartes et symboles urbains
3/ Des sociétés urbaines qui s’affirment
a. Le poids du monde économique : les sociétés urbaines sont hiérarchisées, comme l’ensemble de la société médiévale : au sommet de la hiérarchie, figurent la noblesse, et le clergé. Donc, on les retrouve comme « seigneurs » des villes qui ne sont pas franches (exemple : la famille Orsini, à Rome). La nouveauté, c’est le développement d’une classe sociale de riches marchands, qui ne sont pas nobles, mais qui souhaitent exercer un certain pouvoir ; ils deviennent magistrats, ou « échevins » (exemple : les « Capitouls », à Toulouse). C’est la naissance d’une « bourgeoisie ». En bas de l’échelle sociale, les plus pauvres, les lépreux, les « déclassés », constituent la foule urbaine et attirent l’attention des « ordres mendiants » (franciscains, carmes et dominicains)
b. Culture et savoirs : étude de cas : la ville de Tolède, péninsule ibérique. La ville fait d’abord partie d’un royaume arabe, jusqu’en 1085, puis, au moment de la « Reconquête », entre dans le royaume chrétien de Castille. Elle développe ainsi une double culture, mozarabe, juive, et « mudéjar ». D’après le plan de la ville au 13ème siècle, chaque communauté vit dans des quartiers séparés, mais dans la réalité, les synagogues (temples pour les juifs), les mosquées, et les églises sont parfois côte à côte. A partir du 12ème siècle, la