Soil pollution
OUTILS MAGNÉTIQUES
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre seront présentées toutes les bases nécessaires à la bonne compréhension de l’étude des fabriques magnétiques et des données paléomagnétiques dans un domaine structural complexe développée plus loin. Nous nous intéresserons d’abord aux origines des aimantations induites et rémanentes, à leurs propriétés caractéristiques, avant de décrire les outils basés sur ces propriétés, à savoir les techniques de détermination de la minéralogie magnétique, l’anisotropie de susceptibilité magnétique (ASM) basée sur l’aimantation induite des roches, l’anisotropie d’aimantation rémanente anhystérétique (AARA) basée sur l’aimantation rémanente acquise en laboratoire et le paléomagnétisme, aimantation rémanente naturelle. Mais avant tout, il est nécessaire de définir les concepts d’aimantation induite et d’aimantation rémanente.
Introduction Lorsque l’on applique un champ magnétique H (A.m-1) sur un matériau, celui-ci acquiert une aimantation induite J (A.m-1) proportionnelle au champ appliqué. Le facteur de proportionnalité k est appelé susceptibilité magnétique et est sans dimension : J = k.H Tout corps présente une certaine susceptibilité. En effet, sous l’effet d’un champ, les électrons vont entrer en précession, créant ainsi une aimantation magnétique proportionnelle au champ appliqué, dans la même direction mais de sens inverse. Ce phénomène s’appelle le dia-magnétisme. Les valeurs de susceptibilité des éléments diamagnétiques étant très faibles et négatives, ce signal est très facilement masqué par les éléments ayant des susceptibilités plus fortes et positives. C’est le cas de tous atomes ou molécules comprenant des électrons non appariés. Leur spin1 n’est jamais compensé, et, sous l’effet d’un champ, ils vont s’orienter dans la direction et le sens de celui-ci, indépendamment du phénomène diamagnétique. Ceci est le para-magnétisme et n’existe que pour les corps contenant des éléments de transition (Mn,