soldes rite social
LES SOLDES : UN RITE SOCIAL QUI S'EFFRITE,
UN IMPACT ECONOMIQUE
DIFFICILE A MESURER
Franck DELPAL
Georges HATCHUEL
Pascale HEBEL
Franck LEHUEDE
Olivier MEUBLAT
Laurent POUQUET
Février 2006
Groupe de travail "ad hoc" sur les soldes
Coordination : Robert ROCHEFORT, Directeur Général
Pour consulter la version papier, veuillez contacter le Centre Infos Publications,
Tél. : 01 40 77 85 01 , e-mail : ezvan@credoc.fr
142 rue du Chevaleret – 75013 Paris – http://www.credoc.fr
2
Les soldes : un rite social qui s’effrite, un impact économique difficile à mesurer
Les soldes sont apparus pour la première fois à la fin du XIXème siècle dans le but d'écouler des stocks de tissus invendus. Les soldes ont rapidement été généralisés à l'ensemble du secteur de l'habillement et de la chaussure. Aujourd'hui, cette pratique dépasse largement le cadre initial puisqu'on la retrouve dans de nombreux secteurs d'activité différents
(ameublement - décoration, jardinage, bricolage, équipements électroniques, sport et loisirs, voyages, etc…,). Ces secteurs ne fonctionnent pourtant pas tous avec une logique de collection saisonnière et n’ont donc pas a priori la nécessité de faire des soldes. Encore faut-il savoir si dans ces secteurs-là, les soldes ont un poids significatif ou bien si cela n’est que marginal. Nous répondrons à cette question. Dans l’imaginaire collectif, les soldes sont importants avant tout dans l’habillement (69%), les appareils électroménagers (42%) et le matériel électronique (40%). Dans la dernière enquête consommation du CREDOC, réalisée en juin 2005, 62% des Français déclarent pratiquer « toujours ou parfois » les soldes pour leurs achats vestimentaires.
En tant que tels, les soldes n’ont fait l’objet d’aucune recherche académique. L’objet de cette note est de faire la synthèse des données disponibles sur les soldes et d’aider à la réflexion demandée par le Ministre de l’Economie et des