Sommes-nous prisonniers du temps?
Nous tenterons à travers les œuvres au programme Sylvie de Nerval, Mrs Dalloway de Virginia Woolf et essai sur les données immédiates de la conscience (chapitre 2) de Bergson la contrainte du temps sur l’être humain.
En effet sommes nous prisonniers du temps ? C'est à dire le temps pose-t-il une limite naturelle infranchissable. Nous essayerons de répondre à cette problématique en voyant premièrement la difficulté de saisir ce qu'est le temps et de saisir le temps ensuite l'illusion de la réversibilité du temps et en fin nous verrons l'art comme un moyen de se libérer du temps. Il est tout d'abord très difficile de saisir ce qu'est le temps et pour cela il est parfois définis comme une aporie. Le désir de comprendre le temps à initier chez les artistes une envie de le représenter. C'est de cette envie que le roman moderniste utilisé par Virginia Woolf est né après la première guerre mondiale. En plus de la difficulté de comprendre ce qu'est le temps il serait impossible d'en donné une seule conception car le temps est à la fois quelque chose de personnelle, celui du parisien dans Sylvie, et de sociale qui est en partie celui de Mrs Dalloway. Il faudrait donc savoir si la liberté de l'Homme par rapport au temps pourrait s’exercer dans les deux temps. Mais outre cette difficulté de saisir ce qu'est le temps on a parfois du mal à saisir le temps en lui même pour pouvoir l'apprécier. On à l'habitude de découper le temps en trois parties: passé, présent et futur. Notre liberté ne pouvant s’exercer que dans le présent, on s'enferme parfois dans «des temps que ne sont pas nôtres» qui sont le passé et le future. Cela nous empêche d’être heureux. Ainsi le future est un temps ou l'on ne peut trouver le bonheur car la satisfaction du present est decevante par rapport à l'imagination que l'on en a eu et le passé est souvent évoqué sous le