Sophiek
Antiquités de Rome, de Joachim Du Bellay.
Parenthèse sur l’auteur : Né en 1552 et mort en 1560, Joachim Du Bellay est un poète français du XVIème siècle. Il est connu pour Les regrets, un recueil de sonnets d’inspiration élégiaque qu’il écrivit alors de son voyage à Rome entre 1553 et 1557. Sa rencontre avec le poète Pierre de Ronsard fut à l’origine de la formation, en 1553, de La brigade qu’on nommera plus tard La pléiade. Il s’agit d’un mouvement littéraire de 7 poètes humanistes, dont Du Bellay lui-même rédigera le manifeste du leur mouvement : Défense et illustration de la langue française. Ce texte est également un hommage à l’ordonnance de François Ier, qui rendit la langue française, langue officielle du royaume de France. Avec son œuvre, il va placer la langue française, (au lieu du latin), comme la langue des règles. C’est le début de l’orthographe, dont le dernier chapitre ne sera écrit que quelques siècles plus tard. Il est l’auteur d’un poème de 115 sonnets réunis dans un recueil et destinés à une amante imaginaire.
Lors d’un voyage en Italie, avec le cardinal Jean Du Bellay, il trouvera l’inspiration et écrivit :
Les regrets et Antiquités de Rome, où il exprime son admiration pour la Rome antique et la déception de l’anéantissement qu’il constate. Il est déçu car il s’était formé une image idéalisé de Rome. On se moque alors des antiquités dont on utilise les pierres pour la construction.
L’œuvre est un sonnet, qui semble régulier. Il se compose de 14 vers en décasyllabes. Les quatrains sont descriptifs et les tercets sont explicatifs. L’un des thèmes est la nostalgie. On retrouve des points d’interrogations. Il s’agit d’un dialogue intérieur, le poète s’auto-interroge.
Dans les quatrains, on trouve des constats. On retrouve des parallélismes d’un quatrain à l’autre : « Que n’ai-je » ; « Ces vieux » ; « Pour ». Les phrases sont longues. Cela exprime la nostalgie, et donne une impression