Source dérivée de la sharia
L’institution est coranique ; elle puise son fondement dans le verset IIV-115 : quant à celui qui se sépare du Prophète après avoir clairement connu la vraie Direction et qui suit un chemin différent de celui des croyants Nous Nous détournerons de lui, comme lui-même s’est détourné. Nous le jetterons dans la géhenne. Tout ce qui a l’approbation générale des adeptes de l’Islam est donc juste et doit être obligatoirement reconnu.qui le nie est un mécréant. Les hadiths sont plus explicites : « ce qui a paru bon aux Musulmans est bon au regard de Dieu ». « Ma communauté ne tombera jamais d’accord sur une erreur ». « vous êtes les meilleurs des hommes et il est de votre devoir d’ordonner que les hommes fassent ce qui est juste et d’interdire ce qui est injuste » . Dès lors sont considérés comme ayant seuls une autorité doctrinale les hommes et les écrits reconnus comme tels par le sentiment général de la communauté. Lorsque le peuple, guidé par ses savants, affirme que telle est la règle de droit, tout se passe comme s’il avait été inspiré par Dieu. Tel est le sens de l’infaillibilité reconnue à la communauté ; c’est une grâce spéciale (karâma) concédée à la Umma. Lorsque la mort du Prophète (PSL) priva la Communauté de l’autorité qui pourvoyait aux innovations nécessaires, la conception religieuse et politique de l’Islam devait conduire à l’exercice du pouvoir par la masse des fidèles. Le consensus devint indispensable.les plus qualifiés pour obtenir ce consensus furent logiquement les Compagnons, les Suivants et leurs Adeptes qui étais tenus pour savants parce qu’ils avaient connu le prophète(PSL).le premier mérite de l’idjmâ’ est de garantir l’authenticité des autres sources ; il va devenir le fondement de leur autorité juridique et historique. L’idjmâ’ est la doctrine qui résulte de l’accord des théologiens juristes qualifiés