Spleen a paris
On remarque très vite que ce poème est écrit en prose par la répétition de verbes, le rythme de celui-ci, ainsi que le rythme ternaire que Baudelaire qu’il choisit d’employer dans ses vers. De plus, nous pouvons distinguer plusieurs allitérations comme la douceur, avec la répétition de « M » et plusieurs rapprochements au niveau des sonorités du texte. Très vite, on s’aperçoit que ce poème est en fait l’éloge d’une femme, représentée par sa chevelure avec des formes telle que « je retrouve » qui se rapportent au passé. La présence de verbes au présent d’énonciation, à l’impératif, montre que le poète s’adresse directement au destinataire, comme il l’écrit dès le début du poème « Laisse-moi » (mais aussi à plusieurs reprises dans le poème), à son inspiratrice poétique de cette période : Jeanne Duval. Il y a la présence d’un vocabulaire proche de la sensibilité féminine, avec plusieurs métaphores comme : « plein de voilures et de mâtures » au 6 vers et « la peau humaine » au vers 8 vers de ce poème. Toutes les sensations présentes dans ce texte sont sources de plaisir, à travers un monde