Sport et économie
« Il a fallu cent ans pour effacer les discriminations les plus criantes entre les hommes et les femmes, mais qu'attend-on pour abroger celles qui restent? » disait Benoîte Groult romancière Française. Cela laisse à penser que le fait d’avoir abolie l’une des plus criantes discriminations de l’histoire de l’humanité, peut montrer la voie pour anéantir les autres.
Il faut d’abord savoir que le mot discrimination s'est imposé dans le langage courant (et dans celui des sciences sociales) avec un sens restreint. Au sens courant, la discrimination est le fait de traiter de manière inégale et défavorable un ou plusieurs individus. De manière plus précise, il s'agit de distinguer un groupe social des autres en fonction de caractères extrinsèques (fortune, éducation, lieu d'habitation, etc.) ou intrinsèques (sexe, origine ethnique, etc.) afin de pouvoir lui appliquer un traitement spécifique, en général négatif.
Revendiquer, c’est réclamer ce qui est dû. Donc le titre revendication et discrimination serait donc le fait de dénoncer un traitement spécifique, négatif.
Mais revendiquer une discrimination est-elle simple ? Il faut faire preuve de courage. Toutes les discriminations sont-elles légitimes ? Peut-on revendiquer toutes les discriminations ?
Ou bien on considère que toutes les discriminations doivent être dénoncées, dès lors on se place du côté de toutes ses associations qui luttent contre cela.
Ou bien on considère qu’il y a des discriminations justes, et qu’il faut les accepter.
Lors de cette étude nous allons nous poser le problème suivant :
La notion de discrimination appréhendée du point de vue de l'individu ne semble ne s'appliquer qu'à des situations particulières. Mais elle s'étend à un groupe de manière immédiate. En effet, on dit qu'un groupe est victime de discrimination lorsque le critère qui l'identifie (couleur de peau, religion, sexe, etc.) sert régulièrement de support à une discrimination