INTRODUCTION
Le stage d’observation que propose la formation CPE, Conseiller Principal d’ Education, de 1ère année de l’IUFM d’Antony-Jouhaux m’a permis d’être confrontée pour la première fois à un collège dit « de banlieue » où j’ai d’ailleurs effectué la scolarité. Il m’a paru formateur de confronter les débats d’actualité tenus sur les cultures de rue à la culture scolaire, ces derniers étant intimement lié au débat sur l’identité nationale.
Au devant de trois personnalités bien différentes, celles des trois CPE présents, il a été alors révélateur de transposer les convergences professionnelles, la déontologie qu’impose le métier, soulevant l’importance du travail de collaboration, de concertation et de communication du CPE autour d’une équipe de professionnels aux compétences et responsabilités complémentaires.
Le CPE est celui qui, au carrefour d’informations de tous genres, classe ses priorités, gère l’imprévu, conseille, passe le relai au réseau de professionnels qu’il a su mobiliser autour de lui. Ainsi le CPE est réactif, intuitif, il téléphone au service médicosocial, à la conseillère d’orientation, aux PARENTS. Il prévoit avec son équipe de vie scolaire, un rajustement d’un disfonctionnement systémique ponctuel, propose une sanction à son chef d’établissement ou la mise en œuvre d’une mesure alternative dans l’objectif de mettre en place des actions éducatives autour d’un élève, d’un adolescent et de son projet.
A l’heure où l’on ne parle que de la rénovation du nouveau lycée de 2010 décrite par la circulaire de rentrée 2009, le CPE joue un rôle important quant au regard sur l’attractivité des filières et l’éducation à l’orientation au sein même de l’établissement public d’enseignement, l’EPLE. Il permet de repérer les élèves selon les projets et les critères préétablis, participant à « la sélection des meilleurs, tout en assurant la promotion de tous », dans la garantie de leur épanouissement personnel.
Son positionnement le met à bonne