Stendhal -la chartreuse de parme
Cet extrait repose sur la façon dont Fabrice perçoit la bataille. En effet, grâce à la focalisation interne, dès le début de l’extrait, on remarque que Fabrice est décalé par rapport au contexte (« il était surtout scandalisé par ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles »). Fabrice est « scandalisé » par ce qui pourrait être le bruit de la guerre, bruit qui ne devait en aucun cas le surprendre en milieu de combat. On remarque ensuite, qu’il est horrifié par le spectacle qui s’offre à lui («Une circonstance lui donna un frisson d’horreur »). On s’aperçoit aussi qu’il est distrait et presque maladroit («Fabrice qui ne faisait pas assez attention, […] malheureux blessé », « Fabrice s’aperçut […] leurs lorgnettes. »). Il apparait également comme un inculte lorsqu’il questionne un soldat sur l’identité de son maréchal et que celui-ci l’insulte (« Le maréchal Ney, bêta ! ») Enfin, on se rend compte que Fabrice n’a qu’un rôle de spectateur dans cette scène terrifiante. Il est perdu et troublé (« il n’y comprenait rien du tout