STMG Eco Stse T3 Chap1
Chapitre 1. L’arbitrage entre la consommation et l’épargne
La consommation est l'utilisation d'un bien ou d'un service par les ménages. Cependant, afin de prendre ce caractère de « consommation », l'utilisation qui est faite du bien ou du service doit aboutir soit à sa destruction, soit à sa transformation. Ainsi, lorsqu'un individu achète une pâtisserie, en la mangeant il la « détruit ». Il s'agit ici d'un acte de consommation. Dans cet exemple, la consommation a été rendue possible grâce au paiement de la chose. Cependant, il faut aussi envisager le cas de la consommation de biens et de services libres.
C'est pourquoi il est intéressant de reprendre la définition de la consommation effective des ménages donnée par l'INSEE : « La consommation effective des ménages inclut tous les biens et les services acquis par les ménages résidents pour la satisfaction de leurs besoins, que ces acquisitions aient fait ou non l'objet d'une dépense de leur part. La consommation effective des ménages comprend donc, en plus des biens et des services acquis par leurs propres dépenses de consommation finale, les biens et les services qui, ayant fait l'objet de dépenses de consommation individuelle des administrations publiques […], donnent lieu à des transferts sociaux en nature de leur part vers les ménages. »
1. Quels sont les déterminants de la décision de consommer ?
La consommation des ménages est influencée par plusieurs déterminants : économiques (A) et sociaux et culturels (B).
A. Les déterminants économiques
Les décisions prises par les ménages en matière de consommation relèvent de l'importance qu'ils attribuent aux biens qu'ils souhaitent acquérir, mais également du budget dont ils disposent. Il existe donc une double dimension dans la notion d'arbitrage entre la consommation et l'épargne : la dimension économique et ladimension sociologique.
Dans une vision purement économique, ce sont les revenus