Stratégies
Dans ce présent travail, je traiterai le cas de l’ENAP, en examinant la situation critique, à laquelle a fait face le nouveau directeur général, monsieur Pierre De Celles, dés son entrée au poste.
Tout au long de cette analyse, je me référerai aux travaux de JOHNSON, Gerry et Hevan SHOLES (2000), ceux de DENIS, Jean Louis, Ann LANGLEY et Daniel LOZEAU (1993) et de (Mintzberg, 1994) pour approfondir mon travail, bien comprendre la démarche et mettre en lumière les relations entre ce qui a été appliqué par M. De Celles et les théories introduites par les auteurs cités ci-haut.
ANALYSE
L’ENAP vivait une situation difficile du fait de son déficit financier récurrent. En 1986 le Conseil de Trésor a résolu qu’une révision du rôle de l’école, en changeant sa mission, serait de mise. D’une autre part, en 1987, un groupe de travail de l’Université du Québec a recommandé, de façon précise, le changement qui devrait s’effectuer. Aussi, le Conseil d’administration reprochait à l’école son éloignement des préoccupations des administrations publiques. Ajoutant à cela, l’incertitude et le malaise interne face à l’absence de dispositions claires, les stratégies étaient basées sur l’explication des déficits du passé au lieu d’être orientées vers le futur. De plus, il y avait un cloisonnement entre différentes direction. Pour résumer, l’image de l’ENAP était atténuée, surtout dans les milieux publics, alors que l’école doit refléter une bonne gestion, et être un exemple et une référence pour ses étudiants.
M. De Celles devrait, alors, remédier à tous ces problèmes. Il a attaqué, en premier lieu, les croyances auxquelles était attaché le personnel de l’ENAP, celles que le problème est purement structurel. Cet aspect est défini comme le paradigme organisationnel selon JOHNSON, Gerry et Hevan SHOLES (2000). Qui peut jouer, considérablement, un rôle de frein à l’implantation de la stratégie.
Le directeur a agit de telle sorte, pour répondre à l’urgence de